ÉTUDIONS LA BIBLE 65EME SESSION
NAISSANCE DE JÉSUS A BETHLÉEM
Vendredi 16 Fevrier 2024
Orateur : Pasteur Marc Siméon
LUC 2: 1-20
Lu 2:1 ¶ En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.
2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
3 Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.
4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,
5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6 Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
8 ¶ Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
9 Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.
10 Mais l’ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie:
11 c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
12 Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.
13 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant:
14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée!
15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
16 Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
17 Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
18 Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
19 Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur.
20 Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
Source: https://www.bibleenligne.com/commentaire-intermediaire/commentaire/lc/2653-chapitre-2.html
Naissance de Jésus LUC Chapitre 2
- (v. 1-7). — Michée avait annoncé que la naissance de Jésus aurait lieu à Bethléem
- (chap. 5:2): «Et toi, Bethléem Ephrata, bien que tu sois petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été d’ancienneté, dès les jours d’éternité».
- Nous avons vu, au chapitre précédent, que Marie habitait Nazareth et non Bethléem.
- Pour que l’Écriture s’accomplit, Dieu se servit d’un édit de César Auguste, le premier empereur romain et l’un des plus puissants, qui prescrivait le recensement de toute la population de l’empire.
- Chacun devait se rendre dans sa propre ville pour y être inscrit.
- Obéissant à l’ordre d’Auguste, Joseph et Marie qui appartenaient à la famille de David, se rendirent à Bethléem, la ville de leur ancêtre royal.
- Le recensement n’eut lieu que plus tard, lorsque Cyrénius eut le gouvernement de la Syrie.
- Dieu ne se préoccupe pas du dénombrement qui se fait dans les empires du monde; ce qui lui importait, c’était l’accomplissement des Écritures.
- Et Auguste ne se doutait guère qu’il devait ordonner, à une date trop hâtive, le recensement de ses peuples, afin que Celui qui, un jour, gouvernera le monde entier naquît au lieu indiqué par les prophètes.
- Dieu dispose de tout pour accomplir sa volonté, que ce soit un empereur, un grand poisson, une ânesse, un lion.
- Quoique Bethléem ait été la ville de David et que le couple venu de Nazareth ait appartenu à la famille royale, la naissance de Jésus, le Messie, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, n’eut pas lieu dans l’opulence.
- Dieu venant sur la terre pour sauver sa créature et affranchir la création de la servitude de la corruption, ne pouvait entrer dans ce monde au sein du luxe que l’homme y a introduit pour chercher à oublier les conséquences du péché.
- En Orient, maintenant encore, beaucoup de maisons se composent d’une cour intérieure et d’un rez-de-chaussée assez vaste où gens et bêtes trouvent un abri pendant la nuit ou le mauvais temps.
- Tel est le lieu où Marie mit au monde l’enfant Jésus, qu’elle emmaillota et coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
- Il y en aurait eu, sans doute, pour quelque grand personnage, mais non pour ce pauvre couple venu de Galilée, pour un charpentier.
- Cependant le petit enfant qui venait de naître «serait grand», avait dit l’ange à Marie; il serait appelé «Fils du Très-haut».
- Dans le langage prophétique, Ésaïe avait parlé de lui en ces termes: «Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule; et on appellera son nom: Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix.
- À l’accroissement de son empire, et à la paix, il n’y aura pas de fin, sur le trône de David et dans son royaume, pour l’établir et le soutenir en jugement et en justice, dès maintenant et à toujours» (Ésaïe 9:6-7).
- Pour le moment, cette grandeur était cachée au monde. Jésus, le Fils de l’homme, faisait son entrée parmi les hommes dans l’humilité la plus profonde, sous l’empire Gentil qu’il détruira un jour.
- Dans la condition la plus obscure, il continuera son chemin, s’abaissant toujours, afin d’être accessible à tous et de mettre à la portée de chacun la grâce qu’il offrait.
- Et cette vie, commencée ici-bas dans une étable, se terminera à la croix, car Jésus, s’étant anéanti comme Dieu, trouvé en figure comme un homme, est devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix (Philippiens 2:6-8), afin de sauver le pécheur.
Les bergers de Bethléem
- (v. 8-14). — Si, quant au monde, la naissance de Jésus a lieu dans une obscurité complète, il n’en est pas de même pour le ciel.
- Dieu ne peut laisser passer un événement d’une si grande importance pour Lui sans le faire connaître.
- Mais qui choisira-t-il pour révéler ce fait merveilleux et pour dire ce que le ciel en pense?
- Ce ne sera ni la cour de Rome, ni celle d’Hérode, ni même les souverains sacrificateurs.
- Toute cette scène merveilleuse doit se dérouler dans le même cadre, dans un humble milieu où les cœurs, n’ayant rien ici-bas, peuvent s’unir au ciel pour donner gloire à Dieu.
- «Il y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs, et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit. Et voici, un ange du Seigneur se trouva avec eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux; et ils furent saisis d’une fort grande peur».
- À ces humbles personnages, mais connus de Dieu, un ange est envoyé du ciel; la gloire du Seigneur les environne pendant que leur Sauveur et Seigneur repose dans une crèche; cette gloire les effraie, mais ils seront rassurés lorsqu’ils verront celui qui a quitté cette gloire et s’est anéanti comme Dieu pour venir les sauver.
- L’ange dit aux bergers: «N’ayez point de peur, car voici, je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple; car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
- Et ceci en est le signe pour vous, c’est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche» (v. 10-12).
- La cité de David était une pauvre bourgade; ce qui causait cette grande joie, c’était un petit enfant couché dans une crèche.
- Dieu ne se préoccupe pas des appréciations des hommes, car à l’égard des pensées de Dieu, «il n’y a personne qui ait de l’intelligence» (Romains 3:11).
- «Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde, et celles qui sont méprisées, et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont; en sorte que nulle chair ne se glorifie devant Dieu» (1 Corinthiens 1:27-28).
- «Et soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu, et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts; et sur la terre, paix; et bon plaisir dans les hommes!» (v. 13, 14).
- En attendant que Dieu fût glorifié dans l’univers entier, il l’était à ce moment-là par le chœur céleste.
- Un ange annonce le message aux bergers, mais une multitude d’anges proclame et célèbre les conséquences, pour Dieu et les hommes, de l’apparition dans ce monde du petit enfant couché dans la crèche.
Trois choses merveilleuses sont annoncées:
«Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts!»
- La venue de Christ établit la gloire de Dieu dans les lieux très-hauts par la victoire du bien sur le mal, car Satan avait voulu ôter à Dieu sa gloire en amenant l’homme et toute la création sous le jugement.
«Sur la terre, paix».
- Nous ne voyons pas la paix établie dans ce monde depuis la venue de Jésus jusqu’à nos jours, malgré tous les efforts des nations en vue de cela.
- Mais nous savons qu’il y a un règne de paix pour cette création, tourmentée depuis si longtemps par les conséquences du péché; elle sera «affranchie de la servitude de la corruption», dit Paul, en Romains 8:21, et cela, par l’Homme qui venait de naître à Bethléem.
- Sans sa naissance et sa vie d’obéissance jusqu’à la mort, la terre fût demeurée sous la puissance de Satan, dans l’agitation et le trouble jusqu’à sa destruction.
- Bientôt le Fils de l’homme apparaîtra dans toute sa gloire, pour établir son règne de paix sur la terre;
- En ce jour-là personne ne pourra s’opposer à lui: Satan sera lié et les méchants seront comme le chaume dans l’ardeur du feu (Malachie 4:1).
- Enfin la multitude de l’armée céleste proclame le «bon plaisir» de Dieu dans les hommes, dans les termes mêmes que Dieu emploie pour exprimer son bon plaisir en la personne de Jésus au baptême de Jean (chap. 3:22)
- Dieu n’a pas pris son plaisir dans les anges; il n’a pas pris leur cause pour sauver ceux qui sont tombés, mais celle des hommes qu’il veut amener dans la même relation avec lui-même que son propre Fils qui sera au milieu des rachetés, «premier-né entre plusieurs frères» (Romains 8:29).
- Nous comprenons que Dieu ait voulu faire célébrer par les multitudes de l’armée céleste la naissance de Celui par lequel s’accompliront ces choses magnifiques; car les hommes demeuraient étrangers à ce qui se passait à Bethléem cette nuit-là.
La naissance de Jésus et sa mort sur la croix sont les faits les plus glorieux des annales de l’éternité; le ciel ne pouvait garder le silence
Visite des bergers
- (v. 15-20). — Lorsque les anges se furent retirés, les bergers dirent entre eux: «Allons donc jusqu’à Bethléem, et voyons cette chose qui est arrivée que le Seigneur nous a fait connaître.
- Et ils allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche» (v. 15-16).
- Les nouvelles qu’ils avaient entendues touchant ce petit enfant produisirent chez les bergers le désir de le voir.
- Il doit en être de même pour nous aujourd’hui; plus nous apprenons ce qu’est Jésus pour Dieu et pour nous, plus le désir de le voir grandit dans nos cœurs, et plus il nous pousse à en apprendre davantage.
- Le signe qui fit reconnaître aux bergers le Christ, le Seigneur, était un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche.
- «L’ayant vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant» (v. 17).
- Quel affermissement la foi de Marie ne reçut-elle pas par les paroles que rapportèrent les bergers!
- Il est dit que tous ceux qui les apprirent s’en étonnèrent; mais Marie «gardait toutes ces choses par devers elle, les repassant dans son cœur» (v. 19).
- Puissions-nous tous, après avoir entendu parler du Seigneur, ne pas être seulement impressionnés, étonnés, mais garder et repasser dans nos cœurs les paroles qui nous ont entretenus d’une telle personne!
- Après avoir vu le petit enfant et avoir rapporté les paroles de l’ange, «les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de toutes les choses qu’ils avaient entendues et vues, selon qu’il leur en avait été parlé» (v. 20).
- Bienheureux ceux qui sont en communion de pensées avec Dieu au sujet de son Fils, aujourd’hui comme alors!
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